La tempête financière en provenance des Etats-Unis et son onde de choc mondiale frappe maintenant l’économie réelle du monde entier depuis de longs mois, servant même d’alibi à certaines sociétés ou groupes sans scrupules, profitant en quelque sorte de ce que l’on qualifie d’effet d’aubaine pour procéder à des licenciements dits boursiers. C’est ainsi que notre pays renoue brutalement avec l’angoissante litanie pour les salariés et leurs familles de plans sociaux de dizaines, de centaines, quand ce n’est pas de milliers de suppressions d’emplois, de mises au chômage technique, de fermetures de sites, ou encore, de délocalisations.
Tout cela sur fond d’une inexorable et vertigineuse remontée du chômage, des plus jeunes en priorité, mais touchant tous les âges, entraînant la désespérance d’un avenir compromis.
Maintenant que le tumulte médiatico politique sur les conséquences de la réunion à Londres du fameux G 20 regroupant les 20 pays réputés les plus riches de la planète est passé, il y a lieu de s’interroger objectivement sur ses supposés résultats. Réelle avancée pour organiser un monde nouveau ? Ou bien, une fois de plus, poudre aux yeux des politiques envers les citoyens, afin de laisser passer la tempête, en attendant des jours meilleurs pour les puissants, les salariés payant l’addition.