Face au risque de crise économique, de débâcle industrielle, de crise sociale et de crise budgétaire auquel la crise des prix de l’énergie conduira si elle s’inscrit dans la durée, l’Interfédérale composée des fédérations syndicales représentatives (FNME-CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines) est plus que jamais persuadée que l’électricité relève davantage de la théorie des biens communs que de recettes ultralibérales qui éludent les particularités techniques et sociétales du produit qu’est l’électricité.

N’en déplaise aux idéologues de l’écosystème libéral, la théorie économique rappelle en effet que seul un monopole bien régulé est à même de garantir aux consommateurs un prix reflétant l’optimisation des coûts du système électrique, déréguler revenant à désoptimiser ! L’Interfédérale considère par conséquent que seul un bilan honnête de plus de vingt années de libéralisation du secteur de l’électricité permettra d’apporter une réponse structurelle et durable aux défaillances du marché auxquelles nous faisons face aujourd’hui. […]