La journée de mobilisation du 31 janvier dernier a confirmé la volonté des électriciens et gaziers d’exprimer fortement le rejet des plans de destruction des services publics de l’énergie.

Les taux de grévistes ont été, dans nombre d’entités des Industries Électriques et Gazières, des plus élevés depuis nombre d’années. Dépassant sur certains sites les 50 %, parfois jusqu’à 80 %, les actions de résistance se sont multipliées. Les baisses de production sur les sites nucléaires et dans l’hydraulique l’ont confirmé.

Deux jours plus tard, à l’occasion du CCE du 2 février, la direction d’EDF confirmait son projet de 7000 suppressions d’emplois.

Au constat d’un simulacre de dialogue social, les 5 fédéra­tions avaient exigé l’ouverture de réelles négociations pour la revalorisation du Salaire National de Base.

Une nouvelle exigence en ce sens sera exprimée par l’interfédérale et fortement portée par la préparation des mobilisations à venir, dont le point d’orgue sera le mardi 7 mars.

Nos exigences de voir le Salaire National de Base revalo­risé, les emplois et les sites maintenus, le statut national du personnel des IEG défendu et préservé seront portées par la mobilisation de tous les agents et de tous les pen­sionnés qui se reconnaitront dans la construction d’une journée de grève et d’actions faisant du mardi 7 mars 2017 une journée « entreprises mortes ».

FO Énergie et Mines appelle ses adhérents et l’ensemble du personnel à se rapprocher de leurs représentants dans les Instances Représentatives du Personnel.