Le 29 août dernier, l’intersyndicale s’est constituée pour obtenir :

  • La fin de la délocalisation scandaleuse des activités de relation client : sans aucune justification économique (5,8 millions d’euros sur 6 milliards de CA), cette pratique socialement irresponsable casse de l’emploi externe et de l’emploi interne. 
  • Des garanties sociales pour préserver les 1428 emplois et les 9 sites qui restent encore.
  • Pour cela, les organisations syndicales CFE-CGC Energies, CGT et EeFO ont accepté la médiation proposée par la justice. Elles s’y inscrivent avec des propositions, des solutions.

Lors de la présentation du dossier de séparation DTR/DGP, l’intersyndicale a identifié très vite le risque qu’il fait peser sur les emplois et les sites.

Alors, est-ce faire preuve de responsabilité que dealer le basculement de 1 ou 2 sites en sacrifiant tous les autres ? Est-il responsable d’accepter que la performance de la DGP, les impacts de la loi PACTE et critères aléatoires de choix de sites conditionnent les basculements potentiels ? Est-il responsable de ne pas comprendre que les adaptations des organisations vont permettre de basculer des sites réduits à des coquilles vides ? Est-il responsable d’accepter que la Direction bafoue les engagements de gréement des sites signés dans l’accord DOREC alors que la Direction se sert de l’accord pour continuer à diminuer les emplois pour atteindre la « cible DOREC » ?

Pour l’intersyndicale, les emplois de Quimper sont aussi nécessaires que ceux de Montpellier. Les 1428 emplois de France BtoC doivent être conservés.

En dessous de ce seuil, c’est accepter de condamner l’activité de relation clients réalisée par des salariés au Statut des IEG, chez ENGIE.