C’est en fin de réalisation du palier N4 que le projet EPR voit le jour vers 1988.

L’ingénierie d’EDF (le SEPTEN) a bâti le Basic Design, puis son optimisation, le BDOP, de 1995 à fin 1998, date à laquelle le dossier a été transmis à une autre unité d’ingénierie, le CNEN, pour passer à la réalisation du projet.

L’idée de base de ce projet est de mettre en place une industrie européenne du nucléaire portée par deux industriels AREVA et SIEMENS, sur la base d’un nouveau réacteur, hybride entre les technologies Konvoi allemande et REP française.

Même si déjà FO Énergie et Mines avait attiré l’attention sur les risques liés à trop affaiblir le rôle central de l’ingénierie EDF comme Architecte-ensemblier au profit de celle du Constructeur AREVA, le projet ainsi porté restait viable techniquement et économiquement.

Mais le déroulement « normal » du Projet a été entravé par des considérations de politique industrielle, voire politiciennes.

FO Énergie et Mines considère que le moment n’est plus à s’apitoyer sur le chiffrage de l’EPR mais bien de tout mettre en œuvre pour :

  • Terminer cette tranche,
  • Mettre en place les compétences d’ingénieries capables de faire face aux aléas industriels qui sont pour partie encore devant nous et préparer l’avenir avec les Nouveaux Modèles en cours d’élaboration au SEPTEN,
  • Valoriser les seniors en fin de carrière pour transmettre leurs connaissances, développer le mi-temps attractif par exemple.

Et enfin écouter et reconnaitre les avis des agents et de leurs OS !