Une des raisons essentielles de l’implication de FO dans ces élections au Conseil de Surveillance du Fonds Actions EDF, peut-être même LA RAISON, est le risque réel et croissant de désintégration du Groupe EDF.

 

Ce scénario ne date pas d’aujourd’hui : il a été poussé par des banques d’affaires, attirées par les juteuses commissions potentielles, mais aussi par des ONG anti-EDF, qui ne supportent pas notre existence et qui « roulent » en réalité pour nos concurrents pétro-gaziers notamment. Mais il ne faut pas non plus oublier que M. Macron, alors ministre de l’Économie, avait lui aussi évoqué l’idée de séparer le nucléaire du reste d’EDF.

 

Aujourd’hui, on est en face à une sorte de « concours Lépine » en la matière, de multiples scenarii étant poussés par ces groupes d’intérêt. Certains veulent cantonner le nucléaire dans une structure séparée avec une renationalisation de cette seule partie de l’entreprise, d’autres veulent filialiser l’hydraulique et le commerce ; d’autres encore veulent qu’EDF se sépare d’ENEDIS.

 

 

Ce serait une spoliation des actionnaires qui verraient leurs actions chuter : ils ont acheté l’action du 1er électricien au monde ; ils se retrouveraient actionnaires d’un petit électricien sans grand avenir… Et bien sûr, dans le giron public, l’électricien nucléaire vendrait à des prix de gros (trop) bas son électricité à des Total (Direct Energie lui appartient désormais), Leclerc, Cdiscount…

Le public enrichirait ses concurrents privés ! Privatisation des profits, cela ne fait pas très nouveau monde, ne croyez-vous pas ?

 

 

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