Depuis l’ANI (Accord National Interprofessionnel) du 19 juin 2013 portant sur la Qualité de Vie au Travail (QVT), les périodes estivales auront été propices à la mise en place de loi portant atteinte aux droits et à la santé des salariés.

La loi du 20 août 2008 (attaque en règle contre les organisations syndicales), celle du 10 août 2009 (extension du travail dominical), celle du 5 juillet 2010 (relative au « dialogue » « social »), la loi NOTRe du 7 août 2015, la loi Rebsamen du 17 août 2015 …

FO s’est systématiquement opposée à ces textes dont la philosophie et le contenu menaçaient la santé des salariés en détruisant leurs droits et les moyens de les défendre.

La ministre du labeur, substituant à la QVT le « bien-être au travail », a récemment commis une tirade révélant l’importance très relative donnée par son projet de loi « travail » à la santé des salariés : « Oui, le bien-être au travail est une utopie, mais il s’agit d’une utopie réaliste. »

Il est plus commode d’être incompréhensible lorsque l’on commet l’inavouable.

Ce communiqué met en lumière la menace que fait peser sur la santé au travail son projet destructeur et l’urgence de son retrait.