La rémunération est un élément essentiel dans la relation de travail.

Mais les entreprises ont pourtant imaginé deux leurres pour tenter de vous faire oublier vos salaires et primes « flat ».

Tout d’abord, en argumentant que la satisfaction et la reconnaissance au travail ne sont pas qu’une triviale question d’argent et en mettant en avant les notions de « qualité de vie au travail » et de « reconnaissance qualitative ».

Des questions certes réelles, mais qui ne se substituent pas à la question centrale de la rémunération, qui seule constitue le moyen de pouvoir vivre, se développer et assurer sa situation sociale et son avenir (épargne, domicile, retraite, loisirs…) ainsi que celle de sa famille. La tendance à la marchandisation de tout ne viendra pas contredire ce besoin fondamental.

L’autre concept astucieux créé par les employeurs est celui de « rémunération globale » qui consiste à amalgamer tous les transferts financiers au profit des salariés. Derrière cette information certes intéressante, les sommes présentées nous paraissent de natures trop différentes pour être fondues dans un concept unique de rémunération, et surtout ce tour de passe-passe sert en réalité de justification à la réduction progressive de la masse salariale.

Non aux « mercis » et aux « bravos » à la place des euros !