Les dirigeants d’EDF indiquent depuis juin 2019 que le projet Hercule est une contrepartie demandée par la Commission européenne pour sécuriser les concessions hydrauliques et obtenir une réforme de l’AReNH, or il n’en est rien !
Nous avons appris qu’Hercule n’est plus sur la table des négociations entre le Gouvernement et la Commission Européenne : c’est donc une problématique purement franco-française. En conséquence, dès lors que la Commission européenne et Matignon seront parvenus à un accord politique, la réorganisation du Groupe EDF sera laissée à la main de la présidence d’EDF.

Rien n’oblige à faire Hercule, qui ne sert à rien pour résoudre les problèmes d’EDF.

Cela conforte l’appréciation de l’intersyndicale :
Hercule est une « vraie-fausse » contrepartie, purement idéologique Et voilà que l’on entend maintenant que le projet de loi « convention citoyenne » qui sera transmis au Conseil d’Etat le … 10 décembre prévoirait un recours aux ordonnances pour restructurer EDF, afin de gagner du temps sur ce dossier jugé d’une extrême complexité. Le service public de l’électricité et son personnel méritent une autre considération de la part de l’État. Il est inacceptable que soit ainsi « ordonnancée » la fin du service public de l’électricité pour satisfaire des intérêts politiques et/ou financiers, sans débat ni avec les salariés ni avec les représentants de la Nation et donc en bafouant la démocratie !

Le 10 décembre, TOUS en grève
avec renforcement des baisses de charge et reprise en main de l’outil de travail.